30.4.08

Christophe Passer a des démangeaisons


Christophe Passer publie chaque semaine dans "L'Illustré" le livre de bord de "sa petite entreprise".
Ce lundi, Christophe Passer est fâché qu'on lui demande "à tout bout de champ" qui est Janus.
Christophe Passer ne sait "absolument pas qui c'est, ce Janus". Non, Môssieu!
Christophe Passer trouve que son livre est "vraiment un très mauvais livre, du genre qui se regarde écrire, avec des formules faciles à toutes les pages".
MAIS
Christophe Passer, comme tout le monde, finit par zieuter sa boule de cristal: "c'est sûrement un journaliste..."
MAIS
Christophe Passer consacre à ce "rancunier" coupable de "cynisme ricanant" toute sa réflexion du lundi.

On se gratte là où ça démange, comme dit le proverbe. Et il se gratte tellement, cet ami journaliste, qu'on se demande au bout du compte si Janus, ce ne serait pas lui...

Lire:
http://www.illustre.ch/index.cfm?rub=72

27.4.08

Merci à Christophe Darbellay

Chris Lelong (alias Christophe Darbellay, puisque la fiction est parfois plus vraie que la réalité) a bien lu L'évasion de C.B. et reconnaît dans "24 Heures", je cite, "que le livre REPOND aux questions concernant le 12 décembre." Si c'est lui qui le dit, je m'incline car s'il y en a qui peut en juger, c'est bien lui. De plus, il a parfaitement compris que l'UDC n'y est pas ménagée, mais démasquée pour faire comprendre les mécanismes de son succès.

Je suis heureux de savoir que Lelong a tout compris grâce à mon ouvrage. L'UDC n'a qu'à bien se tenir!
C'est vrai, et je le confesse à mon grand regret, que C.B. s'en sort plutôt bien dans cet opéra-bouffe. Mais ce n'est pas tant ma faute que celle de tous ceux qui, par leur veulerie et leur incohérence, en ont fait une sorte de mythe vivant depuis 1992, Lelong compris.
Néanmoins, je constate que ma petite oeuvre romanesque a pris une telle envergure, dans le monde politicomique, que le président du PDC Suisse juge désormais nécessaire d'utiliser cette notoriété pour faire passer son programme politique. Ah, quand la fiction vient au secours de la "Realpolitik".
J'ai cependant quelques doutes quant à la nouvelle coalition fracassante annoncée par Chris Lelong, qui d'ailleurs y croit tellement qu'il cherche à se caser au Conseil d'Etat valaisan pour ne pas devoir assumer les succès électoraux futurs de cet assemblage hétéroclite entre catholiques, évangélistes et verts libéraux.

Mais passons. L'essentiel est que Chris Lelong ait pu, grâce à mon ouvrage, découvrir les mécanismes cachés de ce qu'il a fait de manière parfaitement inconsciente. Cela ne pourra que lui être profitable pour faire triompher le centre qu'il chérit tant.
Cependant, en s'attaquant, dans son article, à ses alliés potentiels radicaux et ses anciens coalisés du 12 décembre roses-verts, on se demande avec qui il va bien pouvoir former les majorités qu'il appelle de ses voeux.
Pour mémoire, je reproduis ici la photo du trio de conjurés Levrat-Darbellay-Leuenberger parue dans "Le Matin" du 4 avril dernier. On la croirait tirée du chapitre XI de L'évasion, où Levret, Lelong et Bergolli trament leur "coup" contre C. B. Voici quelques semaines encore, M. Lelong-Darbellay faisait fièrement équipe avec cette gauche qu'il renvoie aujourd'hui dos à dos avec les blochériens!



Janus

PS Chris Lelong — pardon: Christophe Darbellay — a également porté sa polémique contre Janus sur les ondes de la Radio Suisse Romande. Je ne peux, hélas, lui répliquer sur ce terrain.

14.4.08

Janus vous parle pour la première fois

Que d'hypothèses concernant mon identité!
Jusqu'à présent aucune ne se rapproche de la vérité.
Serait-ce pour détourner l'attention des lecteurs du contenu explosif de "l'évasion de C.B." que cette identité, somme toute secondaire, est ainsi mise en exergue?
Evidemment, lorsque l'on montre la lune du doigt, les fous regardent le doigt.
Mais voilà, mon identité, c'est mon ouvrage, rien de plus.

Janus

Que penser du "Forum" de ce soir?

Slobodan Despot est venu défendre le livre de Janus — et sa thèse — face à un Jacques Neirynck plus que sceptique.
Neirynck, l'auteur de "Attaque au Palais fédéral", a trouvé la thèse "insidieuse", avertissant que "si on la laissait se répandre, elle risquerait de se réaliser".
Sous cette insidieuse suggestion de censure, n'y avait-il pas, en fait, une puissante incitation à lire le livre?

Qui est-il? (Introduction de l'éditeur)

Etonnante, cette passion des journalistes et des personnalités à identifier Janus! Des noms fusent, les spéculations se multiplient, les esprits s'échauffent. Comme si la révélation de son identité devait modifier le contenu de son livre...
Et si Janus avait choisi l'anonymat justement pour éviter cela? Pour libérer L'Evasion de C. B. de toute cette spéculation autour des intentions et des mobiles de celui qui l'a écrite?
Voilà donc une piste: considérez-le comme Homère. Un auteur anonyme, plusieurs auteurs, une tradition collective... Laissez-le s'effacer derrière son oeuvre. Et si vous n'y parvenez pas, venez l'interroger ici, sur cette page, en ajoutant des commentaires à ce blog.